Mémoires d'Entre-Deux-Mondes![]() |
Ce livre - d'un homme qui se penche sur son passé-, est, en réalité,
un livre pour l'avenir. Tout au long de l’histoire de l’auteur,
Eurasien né d’une mère vietnamienne et d’un père légionnaire hongrois,
transparaissent des problèmes d’ordre socio-culturel qu’il avait rencontrés dès l’enfance.
Comment s’en est-il sorti ? D’une expérience toute personnelle, n’y a-t-il pas là de quoi méditer sur les issues de nos parcours ?
Ce premier volume décrit, sans fioriture mais non sans humour, l’enfance de l’auteur ainsi que son adolescence à Hanoï, son année de réfugié à Saigon, puis son départ définitif en France.
Autant de témoignages qui, presque huit décennies après, gardent toute leur fraîcheur et leur actualité. |
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Enjeux postcoloniaux
de l’enfance et de la jeunesse
Espace francophone (1945-1980) Auteur: Yves Denéchère Editions : Peter Lang |
Enjeux postcoloniaux |
Si la jeunesse a joué un rôle important dans la construction des empires
coloniaux, elle est également un enjeu essentiel des décolonisations et de
leurs suites. Au second XXe siècle, les processus d’émancipation des peuples
colonisés posent en effet avec force la question sociale et politique de l’enfance
et de la jeunesse en contexte colonial et postcolonial, dans les pays devenus
indépendants comme chez les anciens colonisateurs. L’intérêt de cet ouvrage
est de mettre en avant les biopolitiques spécifiques aux enfants et aux
jeunes qui ont émergé dans un ensemble complexe de questions politiques et
diplomatiques, économiques et sociales, démographiques et populationnistes,
philosophiques et religieuses. À l’instar des Colonial and Postcolonial Studies,
il s’agit d’interroger les cultures postcoloniales et les articulations entre
décolonisation et colonisation, notamment les prolongements de celle-ci
dans celle-là. Pendant la décolonisation des empires français et belge et la
construction de nouveaux États, les enfants et les jeunes ont été sujets de
politiques voulues ou soutenues par des biopouvoirs et mises en oeuvre par
des protagonistes divers : armées, associations, humanitaires, colonialistes,
nouvelles élites, militants, simples citoyens. Les archives publiques qui
reflètent les différentes politiques menées ainsi que les sources écrites et
orales d’associations ou d’autres organisations permettent de cerner les rôles
d’acteurs non-étatiques. Les paroles, plus ou moins critiques, de celles et de
ceux qui sont les premières personnes concernées par cette histoire – c’està-
dire les enfants et les jeunes eux-mêmes – sont bien entendu également
mobilisées.
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Le déracinement silencieux Auteur: Sophie Hochart Editions : auto-édition Pour plus d'info, aller sur le site "le déracinement" ou sur "facebook.com/expoFOEFI"Pour contacter l'auteur : sophie.deracinement@gmail.com. |
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Regards d'Eurasiens nés de la présence française en Indochine et "rapatriés" en France par la FOEFI
Ils sont une centaine à se réunir plusieurs fois par an pour discuter de leur histoire, cette histoire qu'ils ont tue toute leur vie, souvent même auprès de leurs propres enfants. Pourtant, ils sont plusieurs milliers à l'avoir vécue... Ils sont Eurasiens, nés de la présence française en Indochine, de mère "indigène" et de père souvent inconnu, "présumé français". Très tôt, la "question métisse" dérange et l'on cherche à soustraire ces enfants de l'influence "indigène", en les plaçant dans des institutions où ils reçoivent une éducation française. Mais plus le vent tourne en défaveur des Français, plus ces enfants sont rejetés par les Vietnamiens.
Après la défaite française de Diên Biên Phu, en 1954, ils font l'objet d'une vaste opération de rapatriement en France, organisée par la Fédération des Œuvres de l'Enfance Française d'Indochine (FOEFI). Brutalement déracinés, des milliers d'entre eux commencent une nouvelle vie dans les foyers de la FOEFI, ou bien au sein de diverses institutions religieuses et laïques, où ils sont placés partout en France.
Aujourd'hui, les témoins de ce morceau de l'histoire collective peu visible ont dépassé la soixantaine. Sans bruit, ils ont (re)fait leur vie et restent difficilement identifiables. Sophie Hochart est allée à leur rencontre. Petit à petit, l'idée d'un travail photographique s'est imposée autour de leur regard... et du nôtre.
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Les enfants de la colonie Les métis de l'Empire français entre sujétion et citoyenneté Auteur: Emmanuelle Saada Editions : La découverte 335 pages |
Située au carrefour de l'illégitimité et de l'hybridité, la « question métisse » est aussi au croisement des affaires familiales et de celles de l'Etat, puisque l'existence même d'enfants métis est non seulement perçu comme l'indice d'un désordre moral, mais vient également brouiller la distinction entre « Français » et « indigènes ». Autrement dit entre citoyens et sujets coloniaux, la discrimination entre ces deux catégories étant au principe du droit colonial. Bref, il s'agit bien d'une « menace pour l'ordre colonial » comme l'écrit Emmanuelle Saada, après s'être livrée à un bref tour d'horizon de la question, où elle établit le cadrage numérique3 de rigueur, mais surtout montre que la visibilité sociale des métis est très différente d'une colonie à l'autre, allant de la quasi-centralité dans le contexte indochinois à l'invisibilité en Algérie.
A propos du livre - La question métisse - Le droit colonial face aux enfants |
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Noirs Blancs Métis La ségrégation et les enlèvements forcés des Métis du Congo belge et du Ruanda-Urundi. Auteur/éditeur: Assumani Budagwa 386pages |
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Retrouver des enfants métis « supposés abandonnés », acheminés dans des « orphelinats » et précipitamment emmenés en Belgique au début des années soixante est une quête qui m'a conduit à m'intéresser au sort des Métis dans les territoires sous domination belge. De mes recherches, il apparaît que le sort des Métis du Congo belge et du Ruanda-Urundi n'a été déterminé ni par le caractère supposé illégitime des unions qui leur ont donné naissance ni par une quelconque bâtardise. Il résulte d'une « barrière de couleur », niée mais réelle, qui a caractérisé la politique coloniale belge dans son ensemble. Il résulte également de la façon de percevoir les Métis et le danger qu'ils pouvaient constituer pour les intérêts de la Belgique. La Belgique n'a pas attendu de définir une politique cohérente sur le métissage et les Métis. Mue par le sens du profit et de l’honneur, elle a pris et justifié certaines initiatives en « faveur » des Métis.
A la lumière de documents d'archives rendus disponibles et de témoignages, ce livre retrace le contexte de l'émergence de la question « Métis », les discours sociaux habituels qu'elle a suscités, les débats institutionnels qu'elle a alimentés, les politiques et les pratiques philanthropiques ou autres qu'elle a produites ainsi que leurs résultats.
Cette recherche ne constitue pas une instruction à charge : elle apporte un éclairage sur un aspect méconnu de la colonisation belge qui, pour certains Métis ou leurs géniteurs, a occasionné des drames humains aux conséquences insoupçonnées. Le contexte du moment et l’esprit du temps, arguments généralement invoqués, ne suffisent pas pour minimiser, justifier ou excuser les points obscurs du régime colonial belge et les dégâts profonds occasionnés aux individus ou aux collectivités et n'occultent pas, par ailleurs, les bénéfices tirés du contact entre colonisés et colonisateurs.
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La chair de l'empire Savoirs intimes et pouvoirs raciaux en régime colonial Auteur: Ann Laura Stoler Editions : La découverte 400 pages |
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« L’homme reste homme tant qu’il est sous le regard d’une femme de sa race. » Dans les colonies, cette phrase n’a rien d’un paisible constat. Comme le montre avec force l’historienne et anthropologue états-unienne Ann Laura Stoler, c’est une injonction qui trahit une inquiétude, inséparablement raciale et sexuelle, sur l’ordre du monde colonial. Du ventre des maîtresses au sein des nourrices, l’Empire (qu’il soit français, britannique, néerlandais, ou autre, en Afrique, en Asie et ailleurs) est obsédé par la police de l’intimité : il régule les relations sexuelles, entre prostitution, concubinage et mariage, en même temps que la reconnaissance des enfants métis et l’éducation des enfants blancs. Car, au moins autant que des « autres » racialisés, c’est bien de « blanchité » qu’il s’agit. Mais ce que le colon savait, les études coloniales l’avaient oublié. Telle est la leçon coloniale que nous offre Ann Laura Stoler, relisant la biopolitique selon Michel Foucault à la lumière crue de l’Empire : les savoirs sexuels du colonisateur sont aussi des pouvoirs raciaux, tant la mise en ordre est également un rappel à l’ordre. |
De père légalement inconnu Auteur: Françoise Cloarec Editions : Phébus 148 pages |
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De père légalement inconnu est l'histoire d'une quête, c'est aussi celle d'une étrange histoire d'amour et d'abandon. Presqu'une vie durant Camille voudra que l'officier, amant de sa mère, Thi Vien, ait un visage, un coeur et un destin. D'espoirs en déception, et jusqu'à la révélation finale, la mémoire de Camille ressucite des mondes disparus, flamboyants ou ternes, et des odeurs, des parfums, des ombres et des voix.
A propos du livre - Présentation dans le grain de riz n°49 p.4 et 5 - Dans le Canard Enchainé |
De père inconnu Auteur: Pham Ngoc Lân Editions : L'Harmattan 522 pages |
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Phạm Ngọc Lân est né à Saïgon en 1944, de père français et de mère vietnamienne. Il fit ses études secondaires à Dalat et universitaires à Saïgon. Mobilisé dans l’armée de la République du Viêt Nam (le Sud) comme Lieutenant-Pharmacien, il fut quelques temps interné en camps de rééducation après la chute de Saïgon en 1975. A sa libération, il continua d’enseigner à la Faculté de Pharmacie de Saïgon et réussit à obtenir un visa pour partir en France en 1980 avec sa famille.
- Présentation du livre - Comment j'ai retrouvé la trace de mon père - Lire l'analyse de M. Brocheux, professeur d'histoire à l'Université Paris 7, un spécialiste de l'Indochine, auteur de nombreux ouvrages académiques sur l'Indochine et le Viêt Nam. |
Enfance d'un petit Eurasien Auteur: Pierre Louis Editions : Thê gio (www.thegiopublisher.vn) 180 pages |
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Ce livre raconte les souvenirs d'enfance de Pierre Louis né Pham Van Thàn - Présentation du livre |
Métis déraciné Auteur: Emile Tissot Editions : A compte d'auteur mél: emile.tissot@orange.fr 282 pages |
"Ce livre m'est apparu nécessaire pour que ma famille française découvre et connaisse mes origines indochinoises et le beau pays de mon enfance, le Vietnam. Si mon passé fut tumultueux et déchiré entre deux races et deux cultures par les différents conflits, je ne renie rien de mes deux racines. J'ai subi les lois et les intérêts politiques de la France et du Vietnam de l'époque coloniale. J'ai renié le Viet-minh, parce qu'enfant, j'ai reçu de la France l'éducation durant toute cette période. En retour, je lui devais reconnaissance et fidélité. Avec le temps et la paix revenue entre la France et le Vietnam, je dois à mon tour effacer ma haine et mes préjugés envers mon pays natal auquel je reste profondément attaché.
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De Sang Mêlé Chroniques du métissage en Indochine Auteur: Dominique Rolland Editions : Elytis 383 pages |
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D'universelle, l'histoire devient alors personnelle, avec l'irrésistible besoin de comprendre. De sang mêlé est un regard porté sur l'héritage colonial et sur le métissage. La condition du métis, cet enfant du colonialisme, se dilue inévitablement dans deux cultures au point que les identités se troublent. Les sangs se mêlent et les identités s'emmêlent.
- Présentation dans le grain de riz n°42 p.13 |
Mes souvenirs de la FOEFI Chroniques de Semblançay Auteur: Henri Boivin Editions : non édité 52 pages |
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Ce qui m’a décidé à vous vouloir écrire mes souvenirs c’est la lettre parue dans «Grain
de Riz», trimestrielle d’octobre n° 9 de la Foefi dont je me permets d’éditer sous la plume de
Mme Arnault Jacqueline, mon ancienne maîtresse :
...”Février 1956... Le thermomètre est descendue à -16°. La Loire est prise d’une rive à
l’autre ! A l’Ecole Normale où je suis en dernière année de formation professionnelle, la
directrice vient chercher chaque jour des volontaires pour assurer le remplacement des
enseignants malades, le contingent de suppléants étant épuisé. Ce jour-là, deux postes à
pourvoir : Vouvray, Le Serrain.
Ah ! Le Serrain : classe unique, perdue dans la campagne, elle figure sur la liste noire
des postes que tout normalien veut éviter... Vous ne serez donc pas étonnés de savoir que
nous avons tiré au sort : eh bien, Le Serrain m’était réservé... et l’Aventure a commencé!
- Accéder au texte PDF |
Reconstruction de mon puzzle familial Auteur: Jean Jacques Barieux Editions : non édité 11 pages |
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J’ai longtemps questionné ma mémoire pour tenter de retrouver des indices de vie familiale de mes premières années, mais rien n’y fait, un véritable trou noir. J’ai également réfléchi sur cette amnésie : est-ce due au traumatisme de la séparation ou est-ce de l’amnésie infantile somme toute normale, indépendante de la rupture affective? - Accéder au texte PDF |
L'enfant de Seno
Auteur: Nadine Bari Laby Camara Editions : L'Harmattan 133 pages |
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II n'est ni noir, ni jaune. Partout exclu. D'abord abandonné par son père tirailleur " sénégalais " venu guerroyer pour les Français en Indochine, puis délaissé par sa mère vietnamienne, L'Enfant de Sena grandit au Laos mais, à treize ans, il est " rapatrié " en France, pays qui lui est parfaitement étranger. Sa vie d'enfant de la rue, bousculée toujours, désespérée souvent, Laby la raconte avec une candeur désarmante. La cinquantaine venue, il part à la recherche de son père et de sa mère. Sur deux continents. Pour retrouver l'inaccessible tendresse...
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Vie et anecdotes d'enfant eurasien de la FOEFI Auteur: Pierre-Marie Béryl Editions :non édité 31 pages |
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Je suis né, en Indochine, à Dalat, en 1944 de Père Inconnu. Ma Mère Inconnue aussi, mais d’origine indigène. Terme utilisé à l’époque de la Colonisation, pour les habitants de l’Indochine: donc, elle est Vietnamienne. Dès ma naissance, j’ai été «déposé» chez les «Filles de la Charité, Sœurs de Saint Vincent de Paul». Une institution religieuse de DALAT (ANNAM), au DOMAINE DE MARIE. Le Tribunal de Grande Instance de Saigon m’a donné comme patronyme les prénoms: Pierre-Marie, Joseph, Christophe et le nom: BERYL. De parents inconnus, mais je suis reconnu Français. Que dire de ma vie d’enfance elle-même. Pas grand-chose, si ce n’est qu’elle a été heureuse, sans trop souffrance ni déchirure, et le contraire, malheureusement pour beaucoup de mes camarades de jeux (Eurasiens). En effet, j’ai été choyé, aimé et j’ai reçu de la part de ces religieuses (cela n’exclue pas qu’elles étaient très sévères) l’affection que mérite tout enfant de toutes origines et conditions.
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